BEAUX ARTS MAGAZINE
Ecrit par Malika Bauwens
18 juin 2024
12 châteaux merveilleux où voir des expos royales cet été dans toute la France
Par Malika Bauwens
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Au pays souverain des châteaux, l’art vit un conte de fées !
En cet été 2024, de nombreux artistes contemporains investissent nos monuments partout en France, pour nous bercer d’histoires fabuleuses. Suivez le guide !
Êtes-vous plutôt peinture, mode, architecture ou nature ? Tout à la fois ! Du nord au sud de la France, notre sélection estivale vous embarque un peu partout, sur votre lieu de vacances ou près de chez vous, pour découvrir les meilleures expositions organisées dans les châteaux.
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Un avant-goût ?
Au château du Rivau, ils sont une quarantaine d’artistes à bourdonnner d’imagination.
En Ardèche, le vieux château d’Aubenas ouvre ses portes au public, métamorphosé en centre d’art contemporain et du patrimoine.
À Monbazillac, l’artiste voyageur Olivier Masmonteil pose ses valises ; Julien des Monstiers achève sa résidence à Chambord ; tandis que Victor Vasarely hypnotise à Sancerre… Voici tout ce qu’il faut (sa)voir.
11. Au château de Grimaud : les disparues d’Anna L’Hospital et Audrey Chevalier
Pour donner corps à ces « Disparues » (titre de cette expo), les artistes Anna L’Hospital et Audrey Chevalier n’auraient su trouver plus bel endroit que le château en ruines de Grimaud (Var). Pillé durant des siècles, notamment après la Révolution française, ce vieil édifice a servi à construire le village de Grimaud. Aujourd’hui, sa pierre érodée fournit la matière de l’exploration artistique du binôme d’artistes, chacune à sa manière.
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La première en fait des pigments devenant des tableaux, la seconde transpose ses motifs avec un processus bien à elle. C’est ouvert tous les jours et gratuit ! À la maison des Arcades, durant toute l’exposition, la projection d’un film de Jean-Marie Bénard permet de mieux cerner cette rencontre entre les artistes et le site historique.
→ Les Disparues – Anna L’Hospital et Audrey Chevalier
Du 7 juin 2024 au 3 novembre 2024
Château de Grimaud • Place du Château • 83310 Grimaud
JEAN-MARIE BÉNARD
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24 juin 2024
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VAR-MATIN
Ecrit par Carine Roux
7 juin 2024
Golfe de Saint-Tropez
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Ces artistes font parler les pierres du château
Anna L’Hospital et Audrey Chevalier présentent le projet “Les Disparues, ce que les pierres taisent”, installé au cœur de Grimaud.
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Passionnées par l’histoire du château et ses légendes, les deux alchimistes de la matière, qui ont des attaches familiales à La Garde-Freinet et à Sainte-Maxime, exposent pour la première fois au cœur de la vieille ville en faisant corps avec le lieu pour créer des pièces uniques et riches de sens. Tout en cherchant le but de capter des bribes d’histoires et de souvenirs. Deux ans de travail, de recherches et de réflexions autour des rémanences patrimoniales : les deux artistes ont donné naissance à une exposition unique à découvrir jusqu’au 3 novembre.
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Installations in situ
Pour ce faire, les artistes ont travaillé sur des toiles XXL accrochées sur les remparts du château, et sur des installations in situ à la Maison des Arcades, créant ainsi un dialogue entre l’architecture, la mémoire et la matière. À travers des pigments extraits des pierres et des arbres du site, elles traduisent les métamorphoses de la matière en image. L’alchimie poétique et visuelle prend vie dans les ruines du château de Grimaud et à la Maison des Arcades.
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Anna L’Hospital et Audrey Chevalier expliqueront leur passionnante démarche artistique au public ce vendredi soir à Grimaud.
MARION MENOU
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14 juin 2024
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GAZETTE TROPÉZIENNE
Ecrit par Isabelle Chalençon
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Août - Octobre 2024
Réflexions artistiques au Château de Grimaud
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Cet été, les artistes françaises, Anna L’Hospital et Audrey Chevalier investissent le Château de Grimaud à l’occasion d’une exposition intitulée « Les Disparues ».
Les deux femmes ont été particulièrement touchées par le contraste entre la forte présence du château surplombant la vallée et le temps qui est passé sur lui. C’est à partir des pierres du château qu’elles ont imaginé une réflexion autour de sa mémoire, de son étiolement et de la charge émotionnelle et humaine vécue par cette ancienne forteresse médiévale, aujourd’hui à l’état de ruine et partiellement reconstruite.
Les deux artistes n’en sont pas à leur première collaboration, elles avaient déjà travaillé en duo en 2022 avec leur exposition « Les Brûlés » à la Chapelle Saint-Jean à La Garde-Freinet.
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Audrey Chevalier s’intéresse à l’essence du lieu. Elle prélève des éléments naturels qu’elle réduit en poudre afin de créer des pigments à partir desquels elle crée ses toiles. Une peinture plutôt abstraite et organique… Elle entend ainsi opérer une transition depuis le réel, incarné par la nature dont elle se saisit, vers le fantasme à travers son geste créatif !
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(...) En parallèle, un film est projeté dans la salle des Arcades, réalisé par Jean-Marie Bénard (3 Lions d’Or, Grand Prix du Festival du Film Publicitaire) : « Les Disparues : ce que les pierres taisent. » C’est son titre. Le réalisateur nous dévoile le processus de création de ces deux artistes :
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« Je ne connais rien à la sculpture, ni à la peinture, en filmant ces deux femmes, j’ai fait un voyage merveilleux aux périples inattendus, j’ai appris à regarder les pierres comme d’autres contemplent les astres… Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir ! »
SUD OUEST
Ecrit par Chantal Sancho
1er août 2023
La Maison du vin de Saint-Estèphe propose une exposition d’Audrey Chevalier,
jusqu’au 30 septembre.
L’exposition Sarment d’argile raconte « l’évolution du mouvement des masses argileuses et du déplacement du trait de côte des rives de l’Atlantique. La forme du grain de raisin, la matière argile de son sol, et la production de son sarment apparaissent comme des métaphores de cette transformation ».
Depuis l’enfance, la jeune femme peint, elle intègre les Beaux-Arts d’Angers, dont les principaux maîtres sont Jean-Pierre Pincemin, Philippe Cognée, Edward Baran et Francis Limérat. Elle travaille ensuite dans le monde de l’architecture avant de revenir à la peinture. Un incendie dans le Var bouleverse sa pratique picturale. C’est ce qui fait sa différence avec d’autres toiles, les pigments et couleurs utilisés. Elle pile les morceaux de bois calcinés, fabrique le pigment.
Une peinture différente
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« Je suis allée prélever du noir de fumée et j’en ai fait le cœur de ma préoccupation de peintre. J’ai récolté la matière et fabriqué mon pigment que j’ai utilisé comme traces », commente l’artiste qui vit une partie de l’année à Soulac, une autre dans le Var et parfois à Paris. Les toiles présentées à la Maison du vin ont été réalisées tout spécialement pour cette exposition. « J’ai utilisé des argiles de l’Amélie et du moult de raisin ou du vin réduit, les ronds sont en réalité des grains de raisins. Les produits sont prélevés sur les lieux de l’évènement. J’ai surchargé en moult de raisin et en huile de façon à ce qu’il y ait des coulures », poursuit Audrey. Sa peinture est une lutte de corps gras et de corps secs.
Elle continue ses œuvres notamment avec les argiles de l’Amélie, une toile actuellement exposée au Verdon sera prochainement amenée à la Maison du vin.
Pour être complet, elle a ouvert en 2022 l’atelier 311 où elle accueille des artistes pour présenter leurs œuvres.
LE JOURNAL DU MÉDOC
Ecrit par Gaël Moignot
Avril 2022 & 2023
Soulac-sur-Mer
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Vernissage réussi pour l’expo à l’Ehpad
Beaucoup de curieux se sont déplacés vendredi 8 avril à 18 heures pour le vernissage organisé par l’Atelier 311 sur le thème des « paysages retrouvés » à l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Saint-Jacques de Compostelle. L’accueil était assuré par Olivier Simon, directeur de l’établissement, et ses équipes, entourés de résidents et de personnel accompagnant. L’événement, soutenu par la municipalité de Soulac-sur-Mer, a rencontré un franc succès, et le public a pu apprécier les œuvres d’artistes ayant travaillé autour du thème. Les œuvres sont exposées dans le hall principal, l’espace restauration et plusieurs couloirs.
Les artistes Audrey Chevalier, Frédérique Thionnet, Alexandre Gérard, Catherine Vovelle, Daniella Derae, Phil Théo et Yann Moreau. Rappelons tout cela dans un climat de convivialité et de partage. L’exposition reste visible aux horaires d’ouverture de l’Atelier 311, 3 rue du 11-Novembre à Soulac.
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Face au succès de l’exposition « Les paysages retrouvés » l’an dernier, Audrey Chevalier et l’Atelier 311 ont renouvelé leur partenariat avec l’établissement Saint-Jacques-de-Compostelle.
Affinités à l'Ehpad
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Vendredi 7 avril dès 17 h 30, le vernissage de l’exposition « Affinités » à l’établissement Saint-Jacques-de-Compostelle a attiré de très nombreux visiteurs pour cette saison 2, qui présentera jusqu’au 4 juin les peintures, photographies, sculptures et autres œuvres de plusieurs artistes comme Olga Dupont, Virgo, Daniela Derae, Martin Gendre, Anna L’Hospital, Véronique Grenier, Yann Thoreau ou Audrey Chevalier. L’accueil convivial était assuré par Olivier Simon, directeur de l’établissement, et ses équipes, entourés des résidents ravis de pouvoir rencontrer autant de monde dans leur lieu de vie habituellement plus calme.
Visible au détour d’un couloir, l’ensemble des œuvres installées dans différents endroits de l’établissement invite les visiteurs à flâner tout en découvrant l’univers des artistes locaux gratuitement.
« Pourquoi une Saison 2 ? » Tout d’abord pour prolonger le plaisir du public après le succès de la première exposition, et parce que montrer des œuvres d’art à l’Ehpad, c’est un besoin à la fois intime et social, intime car nous connaissons tous quelqu’un qui vit à l’Ehpad, et social parce qu’il s’agit de créer dans ce lieu ensemble.Seul l’art permet de réunir des univers que tout oppose. »
Effectivement, à voir les sourires et les échanges, le bonheur de la rencontre fut au rendez-vous. Une nouvelle exposition qui promet d’embellir la vie quotidienne de cet Ehpad et de ses résidents, avec beaucoup de partage et d’affinités.